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- Soupçons de malversation : Édouard Philippe dans la tourmente
- Pourquoi le PNF a-t-il ouvert une enquête ?
- Des accusations lourdes de sens
- Une enquête sur les tensions politiques au Havre
- Le Numérique, un terrain miné ?
- Les échos d’une plainte
- Le conflit des Intérêts au coeur de l’affaire
- Turbulences juridiques à l’horizon
- LH French Tech : La mission et l’argent
- De l’encouragement pour les lanceurs d’alerte
- Licenciement pour incompétence ?
- Potentiel mastodonte politique de 2027
- Echafaudages politiques de Philippe
- Une présence inévitable au gouvernement
- Préparation minutieuse pour un avenir potentiel
Soupçons de malversation : Édouard Philippe dans la tourmente
Mercredi 3 avril était une journée agitée pour l’ancien Premier ministre Édouard Philippe, vous vous demanderez pourquoi ? Car il est en ce moment même au cœur d’une enquête menée par le Parquet national financier (PNF). Ce mercredi, la mairie du Havre et le siège de la communauté urbaine n’ont pas été épargnés par des perquisitions – le tout autour d’un marché public mettant Philippe dans une situation délicate.
Pourquoi le PNF a-t-il ouvert une enquête ?
Les rouages de cette enquête ont commencé à tourner dès décembre 2023. L’impulsion a été donnée par un dépôt de plainte par l’ancienne directrice générale adjointe de la communauté urbaine. Voilà une initiative qui a fait bouger les choses !
Des accusations lourdes de sens
Attachez vos ceintures, les allégations portées sont graves. Selon des sources judiciaires et une autre bien renseignée sur ce dossier, il s’agirait de « prise illégale d’intérêts, favoritisme, détournement de fonds publics et harcèlement moral ». L’information est validée par nulle autre que l’Agence France-Presse. A suivre donc…
Une enquête sur les tensions politiques au Havre
En ces temps politiques tumultueux, jetez un regard sur une plainte qui a été déposée en septembre 2023. Les principaux acteurs ? Le maire du Havre, un potentiel concurrent pour la présidentielle de 2027, son adjointe dédiée à l’innovation et au numérique, Stéphanie de Bazelaire, et enfin, Claire-Sophie Tasias, la directrice générale des services de la communauté urbaine. Un trio qui soulève des questions.
Le Numérique, un terrain miné ?
L’affaire tourne autour d’une mission donnée à une association présidée par l’adjointe au maire Stéphanie de Bazelaire. Cette mission était chargée de stimuler la Cité numérique de la ville. Qui aurait cru que l’innovation pouvait créer autant d’émoi ?
Les échos d’une plainte
Maintenant, parlons des perquisitions qui ont pris place mercredi dernier à la communauté urbaine et à la mairie. C’est un ancien agent de la communauté urbaine, qui ne s’est pas trop satisfait des conditions de fonctionnement de la Cité numérique, qui a déposé la plainte contre ces élus.
Perquisitions à la mairie du Havre: « Nous sommes à la disposition des magistrats » déclare Édouard Philippe
— BFM Normandie (@BFM_Normandie)
Parlons maintenant de la réaction d’Édouard Philippe. En direct sur BFM Normandie, il a assuré que tous les services de la ville, lui y compris, se tiennent à l’entière disposition des magistrats. Monsieur Philippe semble certain que toutes les règles ont été scrupuleusement respectées. Il soutient qu’il répondra à toutes les questions, serein et de bonne foi.
Le conflit des Intérêts au coeur de l’affaire
Août 2020 a vu la signature d’un partenariat entre Édouard Philippe, en qualité de président de la communauté urbaine, et Stéphanie de Bazelaire en tant que présidente bénévole de l’association LH French Tech, un accord pour développer et gérer la Cité numérique.
Turbulences juridiques à l’horizon
Des soupçons de conflit d’intérêts ont été soulevés par les juristes de la communauté urbaine concernant la double casquette de Mme de Bazelaire, rapporte le journal Le Monde
LH French Tech : La mission et l’argent
Créée également en juillet 2020, LH French Tech a été sélectionnée pour cette mission lors d’un appel à intérêt présenté par la communauté urbaine en mars de la même année. Étant la seule candidate, l’association devait recevoir une compensation de 2.154 millions d’euros pour exécuter les projets, révèle le même quotidien.
De l’encouragement pour les lanceurs d’alerte
L’avocate de la plaignante, Christelle Mazza, a fait part de son enthousiasme à l’AFP quant au potentiel renforcement du statut de lanceur d’alerte suite à cette affaire. « Les agents publics peuvent devenir de véritables sentinelles démocratiques », a-t-elle affirmé.
Licenciement pour incompétence ?
Selon Le Monde, c’est en avril 2023 que le contrat à durée déterminée de la plaignante a été interrompu par Édouard Philippe, invoquant un manque d’expertise et d’engagement.
Potentiel mastodonte politique de 2027
En toile de fond à cette première scène de perquisitions, Édouard Philippe, à la tête du parti Horizon, orchestrait récemment un rassemblement de cadres de son parti dans la charmante ville de Besançon. Un invité de prestige était attendu : Valérie Hayer, figure de proue de la majorité présidentielle pour les élections européennes au nom de la Renaissance.
Echafaudages politiques de Philippe
L’ex-tenant du poste de Premier ministre (2017-2020) – toujours le maire officiel du port maritime du Havre– joue cartes sur table sans ciller quand il s’agit de sa claire intention d’occuper le trône. Horizon, son parti politique, a vu le jour en novembre 2021.
Une présence inévitable au gouvernement
Il est mentionné qu’Horizon ait déjà assuré une place de choix dans la cour d’Emmanuel Macron avec un ministre, Christophe Béchu (Transition écologique) et un ministre délégué, Frédéric Valletoux (Santé) dans le volet exécutif de pouvoirs, dirigé par Gabriel Attal. Ajoutons à cela l’impact de la troupes des trentenaires députés du parti d’Édouard Philippe qui siègent au sein de la majorité d’Emmanuel Macron ainsi que leurs homologues sénateurs, qui sont une dizaine environ.
Préparation minutieuse pour un avenir potentiel
Modestement éloigné de l’œil du cyclone médiatique, Édouard Philippe s’engage dans des visites régulières aux quatre coins du pays; que ce soit en pleine campagne des Pays de la Loire ou au loin en Nouvelle-Calédonie. Il peaufine sans relâche son projet politique en prévision de sa probable candidature. Et la constitution étant ce qu’elle est, impose à Emmanuel Macron un futur sans quatrième Cinq ans.
Source : AFP