Emmanuel Macron : Végétation indésirable et saleté, ces aspects négligés de l’Élysée qui font grimacer

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A l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, un détail peu glorieux vient ternir l’image de la ville : l’état de l’Élysée. Selon un article du Parisien daté du 15 avril, le monument prestigieux paraît négligé. En dépit d’un effort significatif de rénovation entrepris par la Ville de Paris, la remise en état de la façade de l’Élysée semble avoir été mise de côté.

En effe, « on note même la présence de mauvaises herbes poussant au pied des murs, ce qui peut paraître surprenant pour un tel lieu. », se désole un commerçant local dans l’article du quotidien. Cette situation pose question, comme l’a souligné la Cour des comptes dans un rapport en 2022 sur l’entretien des bâtiments publics, en mentionnant les « bâtiments vieillissants du fait d’une maintenance retardée. »

D’après le Parisien, « cette absence de propreté est intrigante, car des travaux de rénovation de façade sont obligatoires à Paris tous les dix ans. » Et si les dispositifs ne sont pas suivis, l’hôtel de ville peut demander l’exécution des travaux.

L’Élysée joue contre la montre

Les explications arrivent enfin à l’horizon, cher lecteur. Selon le respectable quotidien, Le Parisien, notre énigme de rénovation trouve ses racines dans un duo inséparable de contraintes : le temps et la sécurité. N’est-ce pas fascinant  ? Et bien, pour Benjamin Cymerman, le directeur salutaire du comité du faubourg Saint-Honoré, la situation est surtout régie par « une question de temps et de sécurité ». Un concert de pensée appuyé par notre chère maire du 8e arrondissement, Jeanne d’Hauteserre.

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Après le sombre épisode des attentats de 2015, un dispositif tout à fait nécessaire a été déployé : des bornes escamotables ont pris place au centre de la chaussée. Cette mesure a toutefois compliqué l’éventualité de projets de ravalement, qui pourraient s’accorder mal avec ce jeu d’équilibre sécuritaire.

 

Le maître des lieux livre sa version

Passons maintenant à Michel Goutal, ce brillant architecte en chef pour qui le temps joue aussi un rôle crucial. Dans les pages du Parisien, il nous partage sa vision des choses : « Ce qui est propre à l’intervention au palais, c’est que l’on doit tout organiser dans un délai très court de trois semaines, l’été, avec des procédures toujours un peu complexes ». Précipitation et complexité ne sont apparemment pas amis avec les travaux de rénovation. Pas de mission impossible ici, mais pour l’instant, l’Élysée demeure dans cette situation de rénovation différée.

 

 

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