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- Un panorama des temps forts du jeudi 20 juin dans la campagne des législatives anticipées
- Le Nouveau Front populaire et le bloc central : la tempête avant le calme ?
- Eric Ciotti à la droite : Quelle nouvelle direction ?
- Le grand départ de Ruffin : la vision de Mélenchon
- La mystérieuse dissolution de l’Assemblée par Macron vue par Philippe
- Eric Ciotti, la République en état de siège
- Un appel à la justice
- Grand oral économique : le défi des candidats face aux ténors du patronat
- Patrick Martin, président du Medef : coup de griffe et réserve
Un panorama des temps forts du jeudi 20 juin dans la campagne des législatives anticipées
Les forces politiques n’ont malheureusement pas réussi à esquiver la mise en avant de leurs propositions économiques face au monde des affaires. Ceci s’inscrivait dans le cadre de la rapide campagne des législatives anticipées.
Le Nouveau Front populaire et le bloc central : la tempête avant le calme ?
Au sein du Nouveau Front Populaire, sachez que le climat demeure orageux. Peut-être une éclaircie à l’horizon ? Quant au bloc central, il s’engage dans une transformation en profondeur. Chaque jour apporte son lot de surprises !
Eric Ciotti à la droite : Quelle nouvelle direction ?
A votre droite, le tableau politique s’agite. Eric Ciotti, figure emblématique, réclame une refonte des étiquettes pour ces candidats LR associés au RN. Il a fait cette demande auprès du ministère de l’Intérieur. Qu’en pensez-vous ?
Le grand départ de Ruffin : la vision de Mélenchon
Dans une conversation rarement ouverte au public que Jean-Luc Mélenchon, l’ex-candidat à la présidentielle, a offert au , où sont abordés divers sujets d’interêt. Parmi ceux-ci, l’on trouve sa relation complexe avec le député sortant de la Somme, François Ruffin. Rappelons à nos lecteurs que ce dernier avait exprimé son désaccord avec la commission d’investiture de LFI en criant au « sectarisme » et à la « bêtise ». Sa critique ciblait expressément le célèbre homme politique, Jean-Luc Mélenchon, avec ce commentaire incisif : « l’impudence d’avoir un désaccord avec le grand chef ».
Lors de l’entretien, Jean-Luc Mélenchon exprime ouvertement sa perspective sur ce sujet délicat. Selon lui, « François Ruffin a choisi la rupture avec moi, et non l’inverse ». Il affirme avec détermination qu’il n’a jamais parlé en mal de François Ruffin et ne prévoit pas de le faire à l’avenir. De plus, il rappelle que François Ruffin, ainsi que Clémentine Autain, ont été réinvestis par LFI et qu’ils ont accepté cette réinvestiture. Alors où se trouve cette ingratittude qu’on lui prête ?, se demande-t-il. Comme pour enferrer le clou final, il rajoute, « Je ne mérite pas sa vindicte blessante. »
La mystérieuse dissolution de l’Assemblée par Macron vue par Philippe
Notre cher joyau politique, Edouard Philippe, porte un regard acerbe sur ce mystérieux va-et-vient qui se déroule au cœur de notre échiquier politique. Effectivement, Emmanuel Macron semble s’être débarrassé de sa majorité présidentielle en un tour de main, à la grande surprise de tous. Devant les caméras de TF1, Philippe clarifie la situation avec cette remarques ciselée : « Il a pris sa décision seul ». En effet, « C’est le président de la République qui a tué la majorité présidentielle », affirme-t-il avec une pointe d’indignation non dissimulée.
Noirceur de la situation mise à part, cet événement pourrait avoir un rayon de soleil. Notre chef du parti Horizons ne semble pas particulièrement endeuillé par la dissolution. Il incite, au contraire, à tourner la page avec une facilité désarmante : « Il a décidé de la dissoudre. Très bien. On passe à autre chose. »
D’une humeur manifestement audacieuse et stimulée, Philippe se projette déjà vers la reconstruction. Au Havre, le maire esquisse une vision positive du futur de la politique française sur le plateau de « C à Vous », sur France 5. Il explique avec convivialité : « Mon objectif, c’est de construire une nouvelle majorité parlementaire, pas sur les mêmes bases que l’ancienne, sur des bases un peu plus larges pour qu’elle soit un peu plus solide et que l’on puisse avancer un peu plus loin ».
Eric Ciotti, la République en état de siège
Sur le ring de la politique française, le dernier round met en lumière Eric Ciotti. À la tête des Républicains, il sanctionne fermement les actions du ministère de l’Intérieur. Oui, vous avez bien entendu. Le tableau dépeint par la place Beauvau cause une immense fureur, celui des membres de l' »union de l’extrême droite ». Sa réplique est sans appel : « Nous sommes l’union de la droite et rien d’autre ». Il condamne vivement une « manipulation grossière orchestrée par le ministère de l’Intérieur constitue un scandale démocratique d’une gravité inédite ».
Un appel à la justice
Prenez une pause, respirez un coup, car ce n’est pas fini. Les poids lourds de Ciotti ont un adversaire de taille : les étiquettes. Dans un communiqué tranchant, l’homme politique expose une inégalité flagrante et demande une rectification : « D’un côté, les Français patriotes sont injustement étiquetés, et de l’autre, une extrême gauche séditieuse, factieuse et antisémite bénéficie d’une terminologie bien plus douce ». Il appelle à une « rectification immédiate » de cette classification. Vous l’aurez compris, Ciotti ne chôme pas dans cette période mouvementée, où les alliances avec le Rassemblement national pour les législatives répandent une ambiance plus électrique que jamais.
Grand oral économique : le défi des candidats face aux ténors du patronat
Une grande effervescence règne au sein du Medef, la première organisation patronale du pays, qui reçoit les représentants des partis majeurs pour un oral de leurs programmes économiques. L’auditoire, loin d’être restreint, comprenait également l’Union des entreprises de proximité (U2P), la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) et le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (Meti).
Edouard Philippe, pour Horizons, a donné le ton en affirmant qu’« Il ne faut absolument pas changer la logique » de la politique favorable aux entreprises instaurée depuis 2017. Eric Coquerel et Boris Vallaud, pour le Nouveau Front populaire, ont appelé à un esprit de « solidarité et de patriotisme économique » auprès des plus fortunés.
Jordain Bardella et Eric Ciotti, unis pour la première fois depuis l’annonce de leur alliance, ont soulevé des questionnements. Le leader du RN a fortement remis en cause la « déraison budgétaire » gouvernementale et l’existence d’un « risque de décrochage économique ». Il a affirmé son intention de réaliser un audit des comptes publics afin d’y instaurer « de l’ordre ». Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, a lui mis l’accent sur l’absence de marge de manoeuvre budgétaire. Il juge les programmes de la gauche et du RN « délirants et à contretemps de la situation des finances publiques ».
Patrick Martin, président du Medef : coup de griffe et réserve
Patrick Martin, à la tête du Medef, n’a pas retenu ses mots au sujet de la proposition du Nouveau Front populaire de fixer le smic à 1 600 euros. « Si on veut précipiter la faillite d’entreprises, allons-y gaiement », a-t-il ironisé. Quant à l’alliance de l’extrême droite, il reste sceptique par rapport à leurs engagements, particulièrement sur la réforme des retraites« .On n’a absolument pas compris quel serait le calendrier et la réalité », signifiant qu’« quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup ».