Élection US : Suzanne Vega implore l’élection d’un président idéal en novembre

 

Suzanne Vega, la chanteuse new-yorkaise et fervente adepte bouddhiste, espère que ses concitoyens « vont se servir de leur cerveau » pour l’élection du 5 novembre et éviteront de choisir Donald Trump. « Je prie pour que (les Américains aient) le bon président », confie-t-elle.

 

À Nîmes, le mardi 17 juillet, elle a présenté un extrait de son prochain album, reflet d’une « apocalypse post-Covid ». Véritable légende des années 1980 grâce à son tube Luka, Suzanne Vega croit fermement en la prière et désire la paix dans le monde. Elle a partagé cette conviction avec l’AFP.

 

« Nous verrons bien ce que va être la destinée des États-Unis, qu’est-ce que ce pays va choisir d’être pour l’avenir. J’espère que les gens vont prendre la bonne décision. (…) J’espère que les gens ont toujours une conscience et qu’ils vont suivre cette conscience », continue l’artiste qui se positionne « à gauche du centre ». D’ailleurs, elle a un succès intitulé ainsi sur la bande originale du film « Pretty in Pink / Rose Bonbon » (1986).

 

Dans les vastes arènes de Nîmes, l’artiste, aujourd’hui âgée de 65 ans, a retracé plus de quarante ans de carrière. Le public, émerveillé, attendait impatiemment son autre tube mondialement connu, Tom’s Diner. Les arpèges délicats de sa guitare folk répondaient à ceux de la guitare électrique de Gerry Leonard, compagnon de route du regretté David Bowie, créant ainsi une harmonie envoûtante.

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À la croisée des mondes : Suzanne Vega et la politique

On la connaît pour ses textes affûtés et ses mélodies envoûtantes : Suzanne Vega, imprégnée d’influences allant de Bob Dylan à Lou Reed en passant par Joan Baez, a grandi dans le quartier du Spanish Harlem à New York. Très enthousiaste à l’idée de se produire en Europe, elle confie : « Je pense avoir plus de fans en Europe, c’est là que je joue devant les publics les plus nombreux« . Elle explique : « Je vais le plus souvent en Europe, je suis plus familière avec les Européens, et eux le sont aussi avec moi« .

Évidemment, elle est attachée à ce continent. Il y a deux ans, elle a écrit « Last Train to Mariupol », une chanson qui parle des femmes et des enfants fuyant l’invasion russe en Ukraine. Ce mardi, son concert dans les arènes de Nîmes, en première partie de James Blunt, faisait partie d’une tournée européenne. Celle-ci comprend des escales en Italie, en Allemagne, en Suisse et se terminera à Deauville, en Normandie, le 1er août.

S’habituant à ces lieux chargés d’histoire, elle présente aussi des extraits de son prochain album, prévu pour le printemps 2025. « Certaines de mes nouvelles chansons ont un goût de politique, même si je ne le dis pas aussi clairement, car je n’aime pas le jargon. Mais c’est dans l’air », admet-elle.

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