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La Cour Suprême visée par une Demande de Trump
C’est lundi dernier, le 12 février, que l’ex-président Donald Trump s’est adressé à la Cour suprême américaine. Il leur a formulé une demande de suspension d’une décision précédemment émise par une cour d’appel.
La Suspense d’un Procès en Révision
Le 6 février dernier, cette cour d’appel fédérale américaine avait atteint une décision. Cette dernière a rendu possible le réexamen d’un dossier à Washington, ouvrant la voie à un potentiel futur procès.
Un Report de Procédure Tandis qu’un Appel est Envisagé
La juge Tanya Chutkan, en charge de la présidence des débats, avait annoncé un report du procès. Ce dernier était à l’origine planifié pour le 4 mars. La cause de ce renvoi ? Tous les préparatifs afférents à ce dossier pénal avaient été stoppés du fait de l’appel. En l’absence d’un recours invoqué à la Cour suprême, la décision d’appel devait être mise à exécution le lundi.
L’Odyssée juridique du simple citoyen Donald Trump
Le 12 février dernier, Donald Trump, désormais privé de l’enclos doré de la Maison Blanche, faisait front en se tournant vers la plus haute instance judiciaire du pays. Son objectif était simple : contrer la décision d’appel précédemment rendue et la geler le temps que la Cour suprême décide de s’emparer, ou non, de cette saga juridique.
D’une Immunité présidentielle à une Vulnérabilité citoyenne
Entre les murs huppés du palais de justice, les avocats de Trump plaidaient la cause. Ils revendiquaient une « immunité absolue » pour leurs actions lorsqu’ils veillaient sur les affaires de la Maison Blanche. Une immunité qui sonna aux oreilles de la chambre d’appel comme un écho sourd du passé.
La chambre d’appel, pour autant, tranchait sans ambages. « Nous ne pouvons pas accepter que la fonction présidentielle place ses anciens détenteurs au-dessus de la loi à tout jamais », écrivaient-ils unanimement dans leur verdit. En confirmant la décision initialement prononcée par la juge Chutkan, ils rappelaient une réalité saisissante : au regard du dossier pénal, le président Trump avait laissé place au citoyen Trump, aussi vulnérable que n’importe quel autre accusé.
Quatre Inculpations et une Stratégie d’Évasion
Pointé du doigt par quatre inculpations pénales distinctes, l’ex président a choisi de braver le courant et nage contre le vent pour retarder l’inévitable : un procès. Ses efforts sont calculés, sa stratégie dernière claire : passer devant le juge quand l’élection présidentielle de novembre sera un lointain souvenir.
Source : AFP