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Suspicions d’implication d’un membre de Division Martel dans les troubles à Romans-sur-Isère
Alerte de la part de Gérald Darmanin ! Le 28 novembre dernier, notre Ministre de l’Intérieur surprenait l’AFP par une annonce des plus singulières : la potentielle dissolution de la Division Martel. Il ajoutait également que deux autres groupuscules de l’ultradroite, dont l’identité n’a pas filtré, étaient également dans la tourmente avec une procédure en cours.
Lors de son entretien avec l’AFP, Darmanin a souligné le travail de longue haleine des services sur le cas de la Division Martel. Ce qui a éveillé leurs soupçons ? Un membre du groupe, dit-il, « est soupçonné d’avoir contribué à la coordination sur place » des troubles ayant ébranlé Romans-sur-Isère, dans la Drôme.
La nuit des faits
Que s’est-il passé concrètement ? La nuit du 25 au 26 novembre dernier, des militants d’extrême droite, présumés sympathisants de la Division Martel, ont fait irruption dans le quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère. Leur objectif ? Selon ce que rapportent les autorités, ils comptaient « découdre » avec de jeunes résidents. Ces derniers sont mentionnés dans la tragique affaire du jeune homme de 16 ans tristement poignardé lors d’un bal au village de Crépol.
La Division Martel : des actes plus lourds que les paroles
Cela remonte à la triste affaire Thomas, ce cruel assassinat qui a bouleversé la France entière. Lors de ce sombre épisode, notre Ministre de l’Intérieur nous a confié : « Parce qu’elle a été ferme, la a évité un scénario de petite guerre civile ». Celui-ci insistant sur le fait que ce terrible drame ne peut justifier quiconque d’agir au nom de l’État pour se faire justice.
Les fracas de la Division Martel
Soyez attentifs chers lecteurs, cette Division Martel dont on parle tant, n’en est pas à son coup d’essai. Fait marquant, un complot pour semer le chaos lors de la demi-finale de la Coupe du Monde de football France-Maroc au Qatar en 2022. De plus, l’agression d’un militant antifasciste le 11 mai 2022, ne peut être oubliée. Et ce n’est pas tout, ils se sont même opposés à l’établissement d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile à Saint-Brévin-les-Pins, dans la charmante région de Loire-Atlantique.
Les antécédents du groupuscule
Avant d’être la Division Martel, ils étaient connus sous le nom des Légionnaires de Paris. Même si, cette ensemble semble principalement se retrouver en Île-de-France, ses membres sous diverses affiliations se retrouvent partout en France. Le changement de nom évoque par ailleurs la bataille de Poitiers en 732, au cours de laquelle Charles Martel a arrêté l’invasion arabe. Un symbole provocateur, en somme.
Des précédents de dissolutions
Évoquons un peu l’histoire récente : entre mars 2021 et janvier 2022, le gouvernement a déjà mis fin aux activités de trois groupes d’extrême droite, dont Génération identitaire et l’Alvarium. Malgré leurs tentatives d’opposition, le Conseil d’État a rejeté leurs recours en annulation. Est-ce un présage pour la Division Martel ? Seul l’avenir nous le dira.
Source : AFP
