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Amélie Oudéa-Castéra : Accusée et examinée par la justice
L’annonce retentit comme un coup de tonnerre : Amélie Oudéa-Castéra, notre Ministre des Sports, se retrouve mise en examen. Cette information, relayée en premier lieu par l’AFP, a été officialisée par le parquet général de la Cour de cassation. La date ? Le 14 mars était ce jour fatidique. Mais, quel est donc le motif de cette mise en examen ?
Peut-être vous rappellerez-vous de ces critiques acerbes émises par Amélie Oudéa-Castéra envers un ancien patron de la Fédération française de football, en février 2023. Ce dernier n’a pas tardé à riposter, déposant une plainte en diffamation. Depuis le 21 juin, la CJR, seule juridiction apte à juger des ministres durant leur mandat, a ouvert une information judiciaire pour examiner ces accusations.
A la lumière de cette plainte, le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, a confirmé que la commission d’instruction avait officiellement mis en examen Amélie Oudéa-Castéra pour « diffamation publique envers un particulier ». Voila donc l’accusation qui plane sur notre Ministre des Sports.
Notre Ministre des Sports affirme qu’elle est « sereine »
En dépit du tumulte médiatique engendré par cette mise en examen, il semble qu’Amélie Oudéa-Castéra, Ministre des Sports, soit loin d’être déstabilisée. Selon le Ministère des Sports, cette dernière se déclare en effet « sereine » et prête à réfuter « publiquement et à différentes reprises ces derniers mois, les accusations infondées de Noël Le Graët ».
Quant à Me. Noël Le Graët et son avocat, ils sont restés aux abonnés absents, malgré les tentatives de l’AFP pour entrer en contact. On se souvient que l’ancien dirigeant de la FFF avait claquée la porte de l’organisation en février dernier, suite à un audit de l’Inspection Générale de l’Éducation, du Sport, et de la Recherche (IGESR).
Des questions sur la légitimité de Noël Le Graët
Le rapport de l’IGESR avait en effet révélé une gestion contestable de la FFF, menée par Noël Le Graët depuis 2011. Au-delà des problèmes de gestion soulevés, le rapport notait une «légitimité nécessaire pour administrer et représenter le football français » qui n’était plus assurée, en raison d’un « comportement inapproprié […] vis-à-vis des femmes ». Des éléments qui ne pouvaient manquer de susciter des interrogations…
Source : AFP
