Décès de Jacques Vergès : Les détails déchirants sur la précarité financière du célèbre juriste.

 

Au fil de sa carrière, Jacques Vergès a été le défenseur de nombreuses personnalités fortunées, parmi elles Klaus Barbie et Saddam Hussein. Ce grand homme de loi, qui aurait soufflé sa 99e bougie ce 5 mars, est tristement décédé sans un sou en poche. Une publication datant de 2014 révèle que la sérénité n’a pas été au rendez-vous durant ses derniers instants. La situation financière de cet avocat émérite, bien que toujours populaire, était préoccupante. Ses comptes bancaires étaient désespérément vides. Un vieux copain et ex-ministre déclarait tristement dans une entrevue : « À la fin, je lui prêtais de l’argent. Il en devait au fisc, à la Sécurité sociale. » Au dire de ce dernier, le célèbre avocat avait du mal à s’acquitter de ses loyers et ses impôts. Il était à peine capable de s’offrir une consultation chez l’ophtalmologiste.

 

À sa disparition le 15 août 2013, sa dette était estimée à 600 000 euros. Celle-ci concernait en grande partie les créanciers, l’Urssaf, et le propriétaire du somptueux hôtel particulier qu’il occupait dans le 9e arrondissement de Paris. Face à cette situation délicate, les enfants de Jacques Vergès, Meriem et Lies, ont dû renoncer à l’héritage. Dialoguant avec L’Obs, sa fille unique avoue que son père lui a légué “un capital symbolique”, “un esprit libre”.

 

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« Un Roi parmi les Avocats, un homme parmi les Princes »

Nous connaissons tous l’avocat Jacques Vergès, aussi appelé “l’avocat du diable”, défenseur de Klaus Barbie et Slobodan Milosevic. N’avez-vous jamais pensé qu’un homme de son calibre, avec une telle clientèle aisée, nagerait dans l’or ? Et bien, vous vous trompez ! Vergès aimait ironiser sur le sujet en disant : “Avec les princes, je demande des honoraires princiers”, peut-être que cela cachait une certaine vérité.

Sa réalité était bien différente : plutôt que de profiter de ses clients fortunés, il a choisi de rester vertueux et fidèle à lui-même. Et oui, amour de la justice et du droit avant tout ! Comme le témoigne son ancienne collaboratrice à L’Obs, Françoise Bloch-Capéran, qui déclare “Vergès était un homme honnête” ajoutant même “Il aurait pu gagner beaucoup d’argent”. Pourtant, ce grand homme de loi s’avérait plutôt bien loin de ressembler à Crésus. Parfois, son intégrité le rendait vulnérable, ou comme Françoise le précise si bien : “qui se faisait parfois purger.”

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