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- Récompenses à Cannes : Hollywood rend hommage à ses barbus
- Un après-midi inoubliable avec le créateur de Star Wars
- Un retour remarqué pour Francis Ford Coppola
- Une amitié marquante dans l’histoire du cinéma
- L’héritage de George Lucas : bien plus que Star Wars
- Blockbusters: Le changement de donne par George Lucas
- Lucas: génie cinématographique ou magnat du business ?
- Retour dans le passé avec l’Episode I de Star Wars : La Menace Fantôme (1999)
- Un film controversé : les critiques acerbes
- Des lueurs d’espoir dans La Menace Fantôme
- Retour tragique au passé : Star Wars, Épisode III : La Revanche des Sith (2005)
- L’histoire prend forme, et envoie des frissons
- Un adieu mémorable à l’ère Lucas
- Phase 4 : Star Wars, Épisode II : L’Attaque des clones (2002)
- Une dynamique saisissante
- Un duo comique
- 3ème : THX 1138, l’expérimentation dystopique de 1971
- Un voyage d’anticipation
- L’abstraction en guise de style
- 2. American Graffiti (1973) : Souvenirs d’une Amérique d’Autrefois
- American Graffiti : Un Voyage dans le Temps
- Découvrez les étoiles naissantes
- 1. L’Épopée Intergalactique : Star Wars, Épisode IV : Un Nouvel Espoir (1977)
- Star Wars : le Mariage Parfait entre Samouraïs et Chevaliers
- Éveil de la Force : Détails Médiévaux et Inspirations
Récompenses à Cannes : Hollywood rend hommage à ses barbus
Il y avait une certaine effervescence sur la Croisette pour ce Festival de Cannes, avec la célébration de deux figures emblématiques du Nouvel Hollywood. Le 14 mai, jour d’ouverture du Festival, un magnifique gâteau d’anniversaire a été présenté pour célébrer le 80ème anniversaire du célèbre . L’apogée de cette journée spéciale a eu lieu le 25 mai, lors de la cérémonie de clôture au Grand Théâtre Lumière, où il s’est vu remettre une Palme d’Or pour l’ensemble de sa carrière.
Un après-midi inoubliable avec le créateur de Star Wars
Attendez-vous à ce que la salle Debussy soit plus qu’occupée le 24 mai. En effet, les fans de Star Wars auront le privilège d’assister à une séance de questions-réponses avec son créateur, véritable icône du cinéma.
Un retour remarqué pour Francis Ford Coppola
Après une absence de treize ans du Festival, Francis Ford Coppola fait un retour fracassant avec son dernier film, Megalopolis. Sa présence à nouveau aux côtés de son compagnon de longue date, , offre une image nostalgique qui ne manquera pas de faire le bonheur de la presse internationale.
Une amitié marquante dans l’histoire du cinéma
Au cœur du 7e Art, la relation entre Francis Ford Coppola et est incontournable. Tout a commencé en 1967, Georges venant d’entrer dans l’industrie en tant qu’assistant et stagiaire sur une comédie musicale dirigée par Coppola. Un lien s’est formé, qui reste solide encore aujourd’hui, près de 60 ans plus tard.
L’héritage de George Lucas : bien plus que Star Wars
Malgré une reconnaissance tardive à Cannes, les contributions de George Lucas au 7e Art restent incontestées. En effet, ce pionnier du cinéma a révolutionné le paysage du film grand public à travers des innovations techniques et technologiques, la plus notable étant sans doute la création de la société d’effets spéciaux Industrial Light & Magic. Bien que sa carrière de réalisateur soit assez limitée, ses réalisations ont un impact mondial indéniable, preuve en est par l’explosion du phénomène Star Wars dès 1977.
Blockbusters: Le changement de donne par George Lucas
Non seulement George Lucas a mis au point un nouveau modèle industriel avec le film Star Wars, mais il a également créé une avalanche de produits dérivés, déclenchant une véritable révolution dans l’industrie du jouet. Grâce à sa perspicacité d’homme d’affaires, il a transformé le secteur du film en une entreprise lucrative, devenant ainsi l’un des producteurs les plus riches de la planète.
Lucas: génie cinématographique ou magnat du business ?
La question reste ouverte : est-ce que le George milliardaire est avant tout un cinéaste talentueux ou un visionnaire d’entreprise ? Pour le déterminer, Point Pop se propose de passer en revue les six longs métrages qu’il a réalisés, soit près de douze heures et demi de projections. Reste à voir si sa valeur en tant que cinéaste tient la route. Nulle doute que ce sera un débat passionnant.
Retour dans le passé avec l’Episode I de Star Wars : La Menace Fantôme (1999)
Décalons-nous de près de trois décennies avant l’intrigue du tournant de 1977, le film La Guerre des étoiles. La Menace Fantôme nous entraîne vers la jeunesse d’Anakin Skywalker (incarné par Jake Lloyd), un innocent âgé de neuf ans qui finira ses jours comme le redoutable Dark Vador. « Son avenir est empli de nuages », comme l’a souligné le sage Yoda. Ce premier volet de la ‘pré-trilogie’ dépeint aussi la formation d’Obi-Wan Kenobi (Alec Guinness dans l’Episode IV, Ewan McGregor dans le présent récit).
Revenant derrière la caméra après 22 ans d’absence, George Lucas investit énormément dans cet épisode qui digitalise la saga. Cependant, le film n’a pas pleinement répondu aux attentes des fans.
Un film controversé : les critiques acerbes
Très critiqué à sa sortie aux U.S, le Time a qualifié le film de « production fantôme ». Le magazine Newsweek évoque une « déception majeure », et en France, Les Inrockuptibles juge amèrement ce prologue comme une « guerre de désastres » et un « melange confus judéo-chrétien ».
L’infâme Jar Jar Binks, conception du film IA en images de synthèse, est la principale nuisance du film. Fait pour plaire à un public jeune, cet anthropomorphisme maladroit a surtout provoqué la colère des fans.
Des lueurs d’espoir dans La Menace Fantôme
Malgré these déceptions, le film comporte des facettes appréciables. Le personnage diabolique de Darth Maul charme par son apparence fiévreuse, mais reste sous-exploité dans le script. Les magnifiques robes d’or de la reine Amidala (jouée par Natalie Portman) sont d’une beauté stupéfiante, et l’une d’elle fait référence aux kimonos traditionnels des geishas.
Le film contient également une mémorable course de ‘pods’, reminiscent de la célèbre scène de course de chars dans Ben-Hur (1959). En fin de compte, le sabre laser double face de Dark Maul lors d’un duel avec Qui-Gon Jinn (incarné par Liam Neeson) et son disciple Obi-Wan offre un spectacle plein de fluorescents néons et de bruyants claquements bleu-rouge.
Disponible en 4K Ultra HD, Blu-ray et DVD chez 20th Century Studios.
Retour tragique au passé : Star Wars, Épisode III : La Revanche des Sith (2005)
Au cœur de la saga épique de George Lucas, La Revanche des Sith marque un tournant décisif, formant le lien entre les épisodes III et IV. Notablement sombre, ce film est porté par une vague de tragédie qui submerge chacun des personnages.
C’est la transformation grandiose de la République démocratique que l’on connaissait – le ciment qui liait la galaxie – en un Empire d’acier froid qui nous captive. À cela s’ajoute le trajet inoubliable d’Anakin Skywalker (interprété par Hayden Christensen), qui succombe finalement à « l’irrésistible attrait du côté obscur de la Force » pour devenir le maléfique Dark Vador.
Le moment où le casque iconique de Vador se fixe lentement sur le visage marqué d’Anakin, laissant échapper le son emblématique de sa respiration, est à donner des frissons. Et cela confirme ce que les fans attendaient avec impatience dans cette trilogie : l’apparition du géant sombre dans son armature métallique.
L’histoire prend forme, et envoie des frissons
Le scénario de cet épisode, cependant, peut sembler assez convenu. On assiste à la transformation dorée de C-3PO, à la naissance de l’Étoile de la Mort, à la mort dramatique de Padmé lors de l’accouchement des jumeaux, Luke et Leia, et enfin à la séparation des enfants. On pourrait dire que Lucas a rempli sa part du contrat.
Mais le film n’est pas sans surprises. Les vingt premières minutes de l’œuvre offrent une scène spectaculaire d’action dans l’espace. Aussi, le combat final entre Anakin et Obi-Wan sur une planète volcanique simulant un enfer de feux et de métaux, avec ses flux de lave en image de synthèse, est particulièrement époustouflant.
Un adieu mémorable à l’ère Lucas
Depuis la sortie de ce film il y a près de 20 ans, Lucas ne s’est plus jamais retrouvé derrière la caméra. En 2012, il a vendu Lucasfilm Ltd., sa création de 1971, à The Walt Disney Company pour un montant astronomique de 4,05 milliards de dollars. Cela lui a permis de prendre une retraite dorée et bien méritée.
Proposé en 4K Ultra HD, Blu-ray et DVD par 20th Century Studios.
Phase 4 : Star Wars, Épisode II : L’Attaque des clones (2002)
Un évènement clé de la saga se trouve dans l’épisode II, L’Attaque des clones. Située une décennie après La menace fantôme, cette partie de l’histoire nous ramène à la romance étrangement timide entre le Padawan Anakin Skywalker, magnifiquement incarné par Hayden Christensen, et la Sénatrice Padmé Amidala, rendue vivante par l’illustre Natalie Portman.
Sans aucun doute, George Lucas a fait en sorte que l’histoire d’amour soit au centre de l’action. Malheureusement, il n’est pas parvenu à rendre l’amour entre les personnages aussi réel qu’il aurait pu l’être. À certains moments, les scènes étaient beaucoup trop comiques, surtout lorsqu’ils se couraient après dans les champs verdoyants.
Une dynamique saisissante
Mis à part cela, le film a réussi à vous tenir en haleine ! Talks d’action, poursuites éblouissantes dans les gratte-ciel de la cité de Coruscant, le combat sous la pluie entre le grand chasseur de primes Jango Fett et un barbu Obi-Wan Kenobi, tout était extraordinairement captivant.
Ces scènes d’action se traduisent par le spectacle de la fonderie abritant une usine d’armement, qui est rien de moins qu’époustouflante. Ce film a réussi à canaliser la magie des serials de Flash Gordon et Buck Rogers.
Un duo comique
Le duel entre le vénérable Yoda et le méchant Comte Dooku, incarné par Christopher Lee âgé alors de 80 ans, a été illustré avec tant d’humour qu’il est limite ridicule. On pourrait dire que Lucas a parfois osé rendre le film trop virtuel en termes de créatures.
C’est sans oublier l’introduction de Jar Jar Binks, qui pour tout dire, n’a rien apporté de constructif à l’intrigue. Mettons-le de côté, l’opus III vous envoûtera sûrement avec de nombreuses surprises et rebondissements.
Disponible en 4K Ultra HD, Blu-ray et DVD chez 20th Century Studios.
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3ème : THX 1138, l’expérimentation dystopique de 1971
À ses débuts, George Lucas a signé un film qui n’a pas réussi à convaincre financièrement, mais qui reste pourtant un pilier de la science-fiction dans le cœur des fans : THX 1138. Cette œuvre marquante est l’adaptation d’un court-métrage d’étudiant intitulé Electronic Labyrinth THX 1138 4EB, produit en 1967 et tourné dans son université, l’USC.
Ce film, produit avec la complicité de Francis Ford Coppola et de sa société American Zoetrope, plonge le spectateur dans un univers futuriste, minimaliste et totalement dystopique. On y découvre une ville souterraine où les robots ont remplacé les humains, instaurant un système sans égards pour le désir humain et la liberté. Est-ce que le livre de Orwell, 1984 vous vient à l’esprit ? Ici, chaque individu est réduit à un simple numéro.
Un voyage d’anticipation
Le héros de l’histoire, THX 1138, incarné par Robert Duvall au crâne fraîchement rasé, se rebelle contre ce système cauchemardesque, amoureux d’une compagne nommée LUH 3417 (jouée par Maggie McOmie). Leur fuite est l’occasion pour George Lucas de peindre un paysage cliniquement froid, entièrement blanc, d’une abstraction déroutante. Franchement, qui ne s’interrogerait pas sur le type de réalisateur que Lucas aurait pu devenir, s’il avait continué dans cette veine ?
L’abstraction en guise de style
THX 1138 transporte les spectateurs dans un monde aussi intrigant que déconcertant. Il a beau être une œuvre expérimentale, ponctuée de longueurs, il n’en reste pas moins un incontournable pour les mordus de la science-fiction. Ce film pourrait ne pas plaire à tout le monde, certes, mais il reste un morceau de culture cinématographique importante.
Est-ce que vous souhaitez donner une chance à ce film ? Chez Warner, retrouvez-le en Blu-ray et DVD.
2. American Graffiti (1973) : Souvenirs d’une Amérique d’Autrefois
Découvrons maintenant l’univers radicalement différent qu’offre George Lucas avec son film American Graffiti, produit en collaboration avec Francis Ford Coppola. Vous voilà transporté en 1962, dans une Amérique tranquille, à l’aube de la guerre du Vietnam. Parfum nostalgique garanti avec cette œuvre semi-autobiographique. Tout se passe pendant une belle nuit d’été dans une petite ville californienne, où Lucas raconte avec tendresse et humour, les rites de sa jeunesse, les sorties entre amis, les cours de drague, la consommation d’alcool, les bals de lycée, les courses illégales de voitures, et bien sûr, ces inoubliables diners et restaurants drive-in.
American Graffiti : Un Voyage dans le Temps
Dans ce film, Lucas ressuscite les plus grands hits rock’n’roll de son époque. On se retrouve ainsi plongé dans une ambiance musicale des années 50 et 60, comptant pas moins de quarante classiques revisités. Et saviez-vous, Wolfman Jack, le célèbre DJ à la voix grave d’une émission de radio, y fait une apparition ? Un séduisant et chaleureux dépaysement à l’opposée de son film précédent, THX 1138.
Découvrez les étoiles naissantes
Il ne s’agit pas seulement d’un film personnel, c’est aussi une pièce qui a révélé au public les talents de Richard Dreyfuss, Ron Howard et Harrison Ford – alors au top de sa carrière en tant que… charpentier ! Avez-vous l’envie de remonter le temps et de revivre ces jours heureux ? Si oui, rendez-vous à la case départ avec Wurlitzer Juke-box.
Le film American Graffiti est disponible en 4K Ultra HD chez Universal et en Blu-ray chez Rimini éditions.
1. L’Épopée Intergalactique : Star Wars, Épisode IV : Un Nouvel Espoir (1977)
Imaginez-vous voyageant à travers une galaxie lointaine, très lointaine. C’est précisément à cet instant que le monumental récit du XXe siècle prend vie. Nous sommes aujourd’hui face à une fable intemporelle opposant le bien et le mal, conçue par l’illustre bâtisseur de mondes, George Lucas. À la vue de cet étonnant spectacle, on redevient de véritables enfants fascinés. Impossible d’échapper à l’influence de cet opus qui s’est transformé en un véritable phénomène socioculturel global.
Star Wars : le Mariage Parfait entre Samouraïs et Chevaliers
De l’avis général, George Lucas a pris modèle sur le cinéma de samouraïs, spécifiquement La Forteresse Cachée (1958) d’Akira Kurosawa, pour élaborer son imposant space opera. Pourtant, il y a aussi une inspiration flagrante du cycle arthurien. Par exemple, les membres du conseil Jedi partagent de nombreuses similitudes avec les chevaliers de la Table Ronde.
Éveil de la Force : Détails Médiévaux et Inspirations
Le roi Arthur devient Luke Skywalker, Merlin se transforme en Obi-Wan Kenobi, le Chevalier Noir est Dark Vador et le Saint Graal est substitué par la « Force ». Ces influences médiévales se retrouvent même jusque dans les coiffures enroulées de la princesse Leia. Ici, le blanc est la couleur des héros, tandis que les antagonistes portent du noir. Le tout, bercé par les notes du légendaire John Williams, rendant ces duels de sabres laser trépidants. Ce western galactique reste donc une expérience à vivre, un bijou d’une pureté exceptionnelle.