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Un processus de distribution de jeton sortant de l’ordinaire a semé la confusion parmi les parieurs de Polymarket. Rien ne va plus, on parle d’un pari disputé à hauteur de 680 000 $. Que s’est-il passé réellement ? C’est LayerZero Labs et son fameux ZRO qui sont sous le feu des projecteurs. Alors que pour y accéder, un don était requis, la véritable nature de son lancement est dès maintenant sujette à débat.
Des éclats autour d’un pari de 680,000$
Nous continuons à effeuiller la chronique de LayerZero Labs qui détonne parmi la communauté crypto. Ils ont fait beaucoup de bruit en brandissant un dispositif tout neuf pour répartir leurs 85 millions de jetons ZRO. Son nom ? Le « Preuve-de-Don », et non ce n’est pas une typo.
Et pour entrer dans la danse, un don de 0,10$ par jeton à Protocol Guild est la condition sine qua non. Un collectif non lucratif rassemblant la crème de la crème des chercheurs et développeurs Ethereum, si vous ne le saviez pas déjà.
Un pas de côté audacieux loin des traditionnels « airdrops » où les jetons sont distribués comme des petits pains pour piquer la curiosité et engranger des adeptes. LayerZero défend crânement son choix, pointant du doigt que ces « airdrops » à l’ancienne ne font que peu pour construire une véritable communauté ou assurer la santé du protocole sur le long terme.
Plus encore, la firme assume haut et fort avoir délibérément esquivé le terme « airdrop » dans sa communication, pour bien marquer le coup. Oui, ça chauffe chez Polymarket et ce n’est pas qu’une question de terminologie, c’est toute une controverse que cette étrange distribution de jetons a ouvert.
La marmite cosmopolite de Polymarket sur le point d’exploser ?
Sur la scène de Polymarket, où se déroulent les paris décentralisés les plus tendus, les joueurs ont risqué gros. Avant le 30 juin, ils ont misé à hauteur de 680,000 dollars sur l’éventualité d’un « ZRO airdrop ».
Chute brutale: Le pari à 54% de chances de gagner ?
Juste avant la fin du pari, le lancement atypique de LayerZero a semé le doute. Résultat, les chances de réalisation de l’airdrop ont chuté, laminant ainsi la hausse spectaculaire des paris « Oui ». Les parieurs peuvent-ils crier victoire ? Pas si sûr !
La Quotidienne Discord: Le débat fait rage
Point d’interrogation majeur : la définition d’un « airdrop ». D’un côté, des utilisateurs pensent que LayerZero n’a pas le pouvoir de revoir unilatéralement la définition d’un « airdrop ». De l’autre, certains rappellent qu’une dispute précédente impliquant le Protocole Lens avait explicitement exclu les ventes de jetons de la définition d’un « airdrop ». Quelle pagaille !
L’UMA protocol : L’arbitre de la dispute
Frustrés et impatients, les utilisateurs ont interpellé le partenaire de Polymarket, l’UMA protocol, chargé de résoudre les disputes. Ce dernier, avec son « machine de vérité décentralisée », basée sur le vote des détenteurs des jetons UMA, a pour mission de trancher la nature réelle du lancement de ZRO. Cela semble simple sur le papier, sauf que certains utilisateurs de Polymarket crient à la manipulation.
Dilemme Polymarket : Une mise à jour des règles ?
Un récent appel à une « mise à jour des règles » chez Polymarket donne du poids à l’option de considérer le contexte élargi de la distribution de ZRO avant de prendre une décision. Pauvres parieurs, ils devront s’accrocher pendant qu’on démêle ce gâchis.
Chacun comprend bien maintenant, que la décision finale de ce pari risque de bouleverser non seulement les bourses des parieurs de Polymarket, mais également notre compréhension collective des mécanismes de distribution de jetons.
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