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- Escalade des tensions militaires à Gaza
- Fuite des civils palestiniens
- Importante mortalité
- La position du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme
- La guerre laisse derrière elle une Gaza dépeuplée
- Un conflit qui risque de prolonger son emprise
- Morts, blessures et disparitions : bilan de l’offensive israélienne
- Une situation humanitaire à l’agonie
- Un agonisant combat humanitaire global à Gaza
- L’appel international pour un cessez-le-feu immédiat
- Sur la voie d’un cessez-le-feu durable
- Une intervention stratégique pour la libération des otages
- Les médiateurs sur le pied de guerre
- L’ombre de l’Iran plane sur l’extension du conflit
- Des attaques aux frontières et des tirs interceptés
- La réponse militaire américaine en mer Rouge
- La mort d’un haut-gradé iranien alimente la tension
Escalade des tensions militaires à Gaza
Même face à l’aggravation de la situation humanitaire, l’armée d’Israël continue de frapper la bande de Gaza ce mercredi. Cette opération visant le Hamas pourrait perdurer pendant « plusieurs mois », selon des déclarations militaires. Cette crise, qui semble prendre de plus en plus une dimension régionale, voit également une menace provenant des rebelles Houthistes du Yémen en soutien à Gaza.
Fuite des civils palestiniens
D’après Daniel Hagari, le porte-parole de l’armée israélienne, les forces en place sont actives sur le front de Khan Younès (sud de Gaza) et poursuivent leur expansion dans les camps du centre. Un ordre d’évacuation des habitants du camp d’Al-Bureij et de ses environs a été émis par l’armée. Ils ont dû se réfugier à Rafah, chargeant leurs affaires sur leurs voitures pour fuir au plus vite.
Importante mortalité
Le ministère de la Santé du Hamas a fait état d’un effroyable bilan de plus de 240 morts en seulement 24 heures. Un reporter de l’AFP a également annoncé que des corps de Palestiniens ont été déplacés pour être enterrés dans une fosse commune à Rafah. Le chef du comité d’urgence sanitaire à Rafah, Marwan al-Hams, a fait part de sa tristesse face à ce sinistre constat.
La position du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme
Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme exprime de nouveau sa profonde inquiétude face à ces bombardements sans relâche sur Gaza tout en appelant la faction israélienne à distinguer civils et combattants.
La guerre laisse derrière elle une Gaza dépeuplée
Le dirigeant israélien tristement célèbre a révélé son intention d’accroître les attaques sur Gaza au réveil de mercredi dernier, avec pour conséquence une coupure presque totale des communications téléphoniques. Galvanisé par son passage à l’Agence spatiale d’Israël, il a plus tard précisé les menaces versées au Hamas: « L’ennemi ne peut se cacher… nous intensifierons notre réponse militaire, aussi bien dans le sud de Gaza que dans le reste du territoire ».
Un conflit qui risque de prolonger son emprise
Même avec les combats s’intensifiant, Herzi Halevi, le général en chef de l’armée, a averti que le conflit pourrait se prolonger pendant des mois. Il a notamment souligné que « les objectifs de cette guerre ne sont pas faciles à atteindre ».
Morts, blessures et disparitions : bilan de l’offensive israélienne
Israël n’a certainement pas mâché ses mots en promettant de venir à bout du Hamas, suite à l’attaque du 7 octobre qui a vu des infiltrés depuis Gaza s’affronter avec les forces armées, causant environ 1 140 décès, dont la plupart étaient des civils selon Israël. Environ 250 individus ont été kidnappés. Les autorités israéliennes rapportent que 129 personnes demeurent encore détenues à Gaza. Selon le ministère de la Santé du Hamas, les représailles militaires israéliennes dans la bande de Gaza ont fait 20 915 morts et 54 918 blessées.
Une situation humanitaire à l’agonie
En regardant à Gaza, le visage de la guerre devient indéniablement clair. Selon l’ONU, 2 millions d’habitants, soit 85 % de la population totale de Gaza, ont été contraints de fuir leurs foyers à cause des hostilités. La famine gronde sur les terres désolées de cette région en crise, et la plupart des établissements de soins sont hors service.
Un agonisant combat humanitaire global à Gaza
La semaine dernière, Sigrid Kaag, une ex-ministre néerlandaise, a été nommée en tant qu’ambassadrice par l’ONU pour l’aide humanitaire à Gaza suite à l’adoption d’une résolution demandant la mise en place d’un programme d’aide à large échelle. De ce fait, mardi, le Croissant-Rouge palestinien a réceptionné 41 camions d’aide humanitaire et sept nouvelles ambulances via le poste-frontière de Rafah. Toutefois, l’Organisation mondiale de la Santé affirme que ces efforts ne suffisent pas encore à répondre à la demande grandissante.
L’appel international pour un cessez-le-feu immédiat
Suite aux combats incessants et de plus en plus intenses, la France fait part de son inquiétude. Elle émet un appel vigoureux en faveur d’« une trêve immédiate qui amènerait à un cessez-le-feu ». Parallèlement, l’émir du Qatar Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, qui était déjà intervenu pour obtenir une trêve fin novembre, a organisé une discussion avec le président américain Joe Biden pour discuter de la situation complexe sur le territoire.
Sur la voie d’un cessez-le-feu durable
Les deux dirigeants ont profités de cette occasion pour explorer des moyens d’apaiser la situation et de parvenir à un cessez-le-feu durable, comme le communiqué de la diplomatie qatari l’indique. De son côté, la Maison-Blanche évoque des negotiations en cours pour la libération des otages détenus par le Hamas, y compris des citoyens américains. Ils cherchent également à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire.
Une intervention stratégique pour la libération des otages
Le ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, a discuté avec Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, de la libération d’otages. Ils ont également abordé une nouvelle phase de la guerre, plus ciblée contre des leaders du Hamas, et du déploiement de l’aide à Gaza.
Les médiateurs sur le pied de guerre
Rappelons qu’en novembre dernier, une trêve d’une semaine avait conduit à la libération de 105 otages en échange de 240 prisonniers palestiniens. On avait également noté une quantité significative d’aides arrivant à Gaza. Malheureusement, malgré les efforts considérables des médiateurs, principalement égyptiens et qatari, aucune pause humanitaire n’a été obtenue depuis.
L’ombre de l’Iran plane sur l’extension du conflit
Téhéran, qui soutient le Hamas, semble troublé par une possible extension du conflit. Son inquiétude monte à mesure que des groupes alliés, comme le Hezbollah au Liban et les Houthis au Yémen, se joignent au combat. La tension monte d’autant plus en Cisjordanie occupée où le ministère palestinien de la Santé signale des morts et de nombreux blessés à proximité de Tulkarem.
Des attaques aux frontières et des tirs interceptés
La situation tumultueuse s’intensifie simultanément à la frontière israélo-libanaise. Des soldats israéliens ont été blessés par des tirs du Hezbollah et, comme si cela ne suffisait pas, les rebelles houthis ont revendiqué un tir de missile vers Israël qui a été intercepté ainsi qu’une attaque de drone contre un navire en mer Rouge. Selon la chaîne de télévision Al-Qahera News, « un objet volant » a été abattu non loin de la côte égyptienne, à Dahab, une ville balnéaire située à quelques 150 kilomètres d’Israël.
La réponse militaire américaine en mer Rouge
Si vous pensiez que la mer Rouge était tranquille, détrompez-vous. L’armée américaine y patrouille, protégeant le trafic maritime des attaques houthis et elle a même rapporté avoir neutralisé douze drones et cinq missiles tirés par ces rebelles mardi dernier. De plus, les groupes pro-iraniens semblent n’avoir aucune intention de reculer, enchaînant les attaques contre les forces américaines en Irak et en Syrie. En guise de réplique, les États-Unis ont attaqué trois sites utilisés par ces groupes pro-iraniens en Irak, causant un décès.
La mort d’un haut-gradé iranien alimente la tension
Pour corser le tout, Téhéran accuse Israël d’avoir éliminé l’un de ses hauts-gradés, Razi Moussavi, lors d’une frappe en Syrie. L’Iran jure de se venger, ajoutant encore une couche à cette situation délicate.
Source : AFP