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- Des frappes coordonnées Britanniques et Américaines contre les sites militaires Houthi
- La cible : le mouvement Houthi
- Les moyens de l’opération
- La contribution du Royaume-Uni
- Action des alliés face aux Houthis : Une success-story
- Au cœur de l’action
- Décision audacieuse, actions audacieuses
- Au cœur de la tempête
- L’économie à la dérive
- L’écho américain
Des frappes coordonnées Britanniques et Américaines contre les sites militaires Houthi
La nuit du jeudi 11 au vendredi 12 janvier fut le théâtre d’une série de frappes aériennes menées conjointement par les USA et le Royaume-Uni. Ces attaques, qui se sont déroulées en mer Rouge, étaient une réponse à la menace contre le trafic maritime international posée par des mouvements solidaires de la cause palestinienne à Gaza.
La cible : le mouvement Houthi
L’objectif de ces frappes ? Les rencontres Houthi conduisant plusieurs villes. Ces derniers, à l’instar du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien, sont fermement opposés à Israël. Ils furent donc le cœur de cible de cette opération militaire coordonnée.
Les moyens de l’opération
Et quelle était la nature de leur arsenal ? Pensez avions de combat, missiles Tomahawk. Selon plusieurs sources médiatiques américaines, ce sont là les outils qui ont été déployés. Et les Américains n’étaient pas seuls. Ils ont pu compter sur l’appui entre autre de l’Australie, du Canada, des Pays-Bas et de Bahreïn pour la réalisation de cette opération.
La contribution du Royaume-Uni
Qu’en était-il du Royaume-Uni ? Et bien, nos amis britanniques ont mis à profit quatre avions de combat Typhoon FGR4. Leur mission ? Frapper avec des bombes guidées au laser les sites de Bani et Abbs. Pourquoi ces lieux en particulier ? Tout simplement parce que c’est d’ici que les Houthi lancent leurs drones.
Action des alliés face aux Houthis : Une success-story
Dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 janvier, la riposte de l’Oncle Sam et de ses acolytes britanniques a été mission réussie. Osez voir grand, puissants porte-avions américains et redoutés Typhoons britanniques, déversant leur fureur sur les sites militaires Houthis en mer Rouge. Le tout au nom de la protection du commerce international, de la défense de navires sans défense face à une menace grandissante.
Au cœur de l’action
Figure emblématique de cette opération, le président américain qui, dans ses mots à lui, affirme sans ambages que cette action était une mesure visant à protéger ce qui doit l’être. « Ces frappes ciblées sont un message clair », a-t-il déclaré, indiquant qu’il n’y avait pas de place pour la menace contre le transport maritime international, un axe vital pour l’économie mondiale. Votre sécurité et celle de vos affaires, cet homme compte bien la défendre !
Décision audacieuse, actions audacieuses
Dans un message fort et clair, le président américain avertit ses adversaires qu’il « n’hésitera[it] pas » à prendre d’autres mesures si nécessaire. Le message envoyé est-il assez puissant pour apaiser les velléités des acteurs hostiles et protéger nos mers des menaces ? Seul l’avenir nous le dira. En attendant, applaudissons l’effort coordonné de nos amis d’outre-Atlantique et d’outre-Manche.
Au cœur de la tempête
La vaillante armada des alliés a pourtant du souci à se faire. Les houthis, loin d’être intimidés par ce déferlement de puissance, leur adressent un avertissement solennel. Selon les mots de Hussein al-Ezzi, leur vice-ministre des affaires étrangères, « Les États-Unis et le Royaume-Uni doivent se préparer à payer un prix fort et supporter les lourdes conséquences de cette agression. »
L’économie à la dérive
Retour sur le théâtre des opérations, la mer Rouge, où la tension loin de retomber, semble au contraire s’intensifier. Les insurgés yéménites, sans doute inspirés par leurs camarades du Hamas, multiplient les attaques par missiles et drones, obligeant les navires marchands à modifier leurs routes habituelles. Accroissement des coûts, allongement des délais de livraison, le commerce entre l’Europe et l’Asie en pâtit sérieusement. Rappelons que la zone est un passage stratégique où s’écoulent près de 12% du commerce mondial.
L’écho américain
Pour faire face à cette situation, les États-Unis avaient déjà pris des mesures afin de sécuriser le trafic maritime dans cette région tumultueuse. Suite à ces nouvelles attaques, il ne fait aucun doute que la réaction de la Maison Blanche sera scrutée de très près.
Source : AFP