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Nos compagnons à quatre pattes ont tellement d’importance qu’en perdre un peut être aussi difficile à vivre que la perte d’un membre de sa famille. Les chats ne sont pas éternels et ils ne vivent pas plus qu’une vingtaine d’années.
La mort d’un chat n’est pas toujours soudaine, parfois, il y a des signes qui ne trompent pas et qui n’augurent rien de bon. Il est très important de connaître ces signes pour pouvoir réagir en conséquence pour faire en sorte que son chat vive ces derniers moments sereinement.
Quels sont les signes avant-coureurs qu’un chat est mourant ?
Toutes les personnes qui ont un chat comme animal de compagnie doivent accepter l’évidence, leur compagnon n’est pas éternel. C’est triste, mais les chats ne vivent que 15 ans en moyenne et vivent exceptionnellement jusqu’à 22 ans.
En règle générale, les chats montrent des signes particuliers quand ils vont bientôt mourir. Il est important de faire attention à ce genre de signes pour pouvoir trouver une solution, et surtout, accompagner son chat durant ses derniers instants. On peut par exemple citer des comportements, comme :
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La perte d’appétit ;
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une activité très réduite ;
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la toilette qui devient de plus en plus rare ainsi qu’une incapacité à se retenir pour faire ses besoins ;
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une grande fatigue.
Constater seulement un des signes qui est présent sur cette liste ne veut pas forcément dire que son chat va bientôt mourir. C’est plutôt le fait de remarquer l’ensemble de ces signes qui doit être alarmant.
La perte d’appétit
Un chat qui ne vide plus sa gamelle est souvent signe qu’il souffre d’un trouble digestif ou d’un autre problème de santé. Lorsque le chat est jeune, ce n’est pas forcément mauvais signe, mais s’il s’agit d’un chat qui prend de l’âge, il faut y prêter attention. Associée à d’autres signes, une perte d’appétit peut être la preuve que le chat est mourant.
Des déplacements très rares
Un chat qui sent qu’il ne va pas tarder à mourir a tendance à s’isoler dans un coin. Les chats font généralement ça par instinct et c’est un comportement qui doit interpeller. Il arrive parfois que l’on ait un chat qui est de nature solitaire et donc, il ne faut pas s’alarmer dans ce cas-là s’il s’isole un peu. Il faut surtout faire attention à un changement soudain d’habitude. Même chose s’il ne saute pas ou qu’il ne court pas autant qu’avant, une activité très limitée n’est pas bon signe.
Des toilettes plus rares et une incapacité à faire ses besoins dans sa litière
C’est connu, les chats sont des animaux très propres. La plupart d’entre eux font leur toilette tous les jours, voire plusieurs fois par jour. Si un chat arrête complètement de faire sa toilette, ça peut être un indicateur qu’il va mal et qu’il est potentiellement mourant.
Comme avec les humains, les chats d’un certain âge peuvent avoir du mal à se retenir pour faire leurs besoins dans leur litière. C’est dû au fait que la vessie et les reins ne fonctionnent plus aussi bien après un certain temps.
De longues heures de sommeil
Les chats sont des animaux particulièrement flemmards, donc un chat qui dort beaucoup n’est rien de nouveau pour les propriétaires de chats. Mais si on constate que son chat dort beaucoup plus longtemps qu’à son habitude, et surtout, qu’il a l’air constamment fatigué malgré ces heures de sommeil, c’est probablement parce qu’il est mourant.
Comment s’occuper d’un chat qui vit ses derniers instants ?
Une fois que l’on a accepté l’idée que notre chat ne va pas rester parmi nous très longtemps, on peut décider de soulager sa souffrance. Si le chat en fin de vie souffre en permanence, il est possible d’y faire quelque chose.
L’euthanasie représente une bonne solution si les maîtres sont d’accord. Il est important de savoir que l’euthanasie n’est en aucun cas une obligation. Il faut d’abord en discuter avec son vétérinaire pour voir si on peut utiliser d’autres traitements pour soulager son chat.
Si l’euthanasie s’avère être la meilleure option, il va falloir prendre rendez-vous. L’euthanasie se fait en général en deux étapes et deux injections seront nécessaires. La première va servir à endormir le chat tandis que l’autre injection, qui est un anesthésique beaucoup plus puissant, va faire en sorte que le chat ne respire plus et que son cœur s’arrête. Une fois que le chat est mort, on peut choisir une incinération collective ou individuelle.