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- Le tribunal de Paris prend une décision sur l’affaire de cyberharcèlement impliquant Magali Berdah
- Implication des accusés et impact du cyberharcèlement
- Un cas de cyberharcèlement sans précédent
- Chantage et haine sur Internet : le verdict commence à tomber
- L’ampleur notable du cyberharcèlement
- Des conséquences fâcheuses pour les accusés
- Les préjudices de la victime dûment récompensés
- Un jalon pour la justice française
- Vindication pour la célèbre influenceuse, Magali Berdah
- Des attaques personnelles justifiées par des accusations professionnelles ?
- Un témoignage significatif des avocats de Berdah
- Le rôle controversé de Booba
- L’accusation se retourne contre Booba
- Recadrage judiciaire pour Booba
Le tribunal de Paris prend une décision sur l’affaire de cyberharcèlement impliquant Magali Berdah
Un verdict a été rendu, mardi 19 mars, par le tribunal correctionnel de Paris dans une affaire majeure de cyberharcèlement mettant en cause Magali Berdah, autrefois surnommée « la reine des influenceurs ». Le jugement a abouti à la condamnation de vingt-huit personnes participantes à cette affaire, avec des peines oscillant entre quatre et dix-huit mois de détention. Dans la moitié des cas, ces sentences ont été assorties de sursis.
Implication des accusés et impact du cyberharcèlement
Le tribunal a tranché, prouvant que chaque prévenu était conscient du cyberharcèlement infligé à la victime et a volontairement décidé de participer à celui-ci. La décision a également souligné l’impact tangible du cyberharcèlement sur la santé mentale des victimes.
Un cas de cyberharcèlement sans précédent
Il s’agit du dossier de cyberharcèlement le plus volumineux ayant jamais été traité par la justice française à ce jour. Près de la moitié des prévenus ont comparu lors d’audiences qui se sont déroulées au fil de plusieurs semaines, entre la fin novembre et le mois de janvier.
Chantage et haine sur Internet : le verdict commence à tomber
Le tribunal correctionnel de Paris a conclu un chapitre clé de l’enquête concernant l’affaire de cyberharcèlement impliquant Magali Berdah, la célèbre figure de l’industrie des influenceurs. Ce mardi 19 mars, les institutions judiciaires ont prononcé des verdicts pour les 28 individus impliquées, les condamnant à des peines allant de quatre à dix-huit mois de détention avec, pour la moitié d’entre elles, des peines suspendues.
L’ampleur notable du cyberharcèlement
Les témoignages ont révélé la véhémence des messages de haine envoyés à Berdah, surnommée autrefois « la reine des influenceurs ». Les termes choquants utilisés dans ces messages étaient lourds de menaces, de sexisme et d’antisémitisme. « Tu mérites d’être décapitée et lapidée » ou « Sale arnaqueuse », voilà le genre de propos qu’elle a dû endurer.
Des conséquences fâcheuses pour les accusés
L’ordonnance judiciaire rendue ce mardi a prononcé la sentence la plus sévère à 12 mois de prison ferme. Les prévenus ont été sommés de verser des amendes comprises entre 300 et 700 euros. En outre, un stage de citoyenneté leur a été imposé.
Les préjudices de la victime dûment récompensés
En plus de la condamnation pénale, les prévenus se voient interdire de contacter la victime sous toutes ses formes, y compris via les médias sociaux, pendant une période de deux ans. Ils devront également verser une somme collective de 54 000 euros à la victime pour compenser ses dommages moraux.
Un jalon pour la justice française
Ce jugement a marqué un tournant majeur dans l’histoire judiciaire de la France. Il s’agissait d’une des affaires les plus importantes de cyberharcèlement. Entre la fin novembre et janvier, la moitié des accusés se sont présentés au tribunal, ce qui a étendu le procès sur plusieurs semaines.
Vindication pour la célèbre influenceuse, Magali Berdah
Très touchée par cette affaire de cyberharcèlement, Magali Berdah s’est exprimée en déclarant : « Enfin, on me reconnaît comme victime, on déclare que ce que j’ai subi est grave ». Elle partage ensuite le désarroi causé par deux longues années de souffrance et se réjouit de ce verdict qu’elle qualifie de « belle victoire ».
Des attaques personnelles justifiées par des accusations professionnelles ?
Selon la majorité des accusés, l’objectif de leurs attaques virtuelles était de mettre en évidence les supposées pratiques commerciales trompeuses de Mme Berdah avec sa société Shauna Events, qui facilite les relations entre influenceurs et marques.
Un témoignage significatif des avocats de Berdah
M.e David-Olivier Kaminski, M.e Antonin Gravelin-Rodriguez et M.e Rachel-Flore Pardo, avocats de la défense, ont témoigné devant la presse en soulignant l’importance du jugement. Ils se plaignent de l’illusion de l’impunité que procure le clavier et se réjouissent de cette victoire : « La leçon à retenir, c’est que personne n’est protégé derrière son clavier ».
Le rôle controversé de Booba
Prenant une part active dans la controverse, le rappeur Booba, actif depuis 2022, a mené une campagne dénonciatrice contre la célèbre influenceuse Magali Berdah et son réseau d’« influvoleurs ». Il les accuse d’avoir escroqué des internautes. Un sujet brûlant, mes chers lecteurs.
L’accusation se retourne contre Booba
D’une ironie déconcertante, Booba se retrouve lui-même dans le viseur de la justice, mais pour une affaire distincte dans ce dossier. Une situation complexe où il est accusé de cyberharcèlement moral aggravé et a été placé sous contrôle judiciaire.
Recadrage judiciaire pour Booba
Avenant un tournant notable mardi dernier, le tribunal correctionnel pointe le rôle de Booba dans l’orage des attaques menées contre Berdah. En clair, il semble que toute la situation ait été déclenchée par les publications du rappeur lui-même. C’est ce qu’ont souligné, tout en remettant cet aspect en perspective, les trois représentants juridiques de Magali Berdah. Et si on citait leurs noms ? Il s’agit de M.e Antonin Gravelin-Rodriguez, M.e Rachel-Flore Pardo et M.e David-Olivier Kaminski.
Source : AFP