Ce rapport de Coinmetrics révèle pourquoi Bitcoin et Ethereum sont indestructibles !

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Faut-il s’inquiéter pour le Bitcoin et l’Ethereum ?

C’est un grand débat qui fait rage depuis l’essor d’internet : la création d’une monnaie virtuelle fiable est-elle possible ? Tandis que beaucoup de chercheurs continuent d’explorer cette question, ils se confrontent invariablement à une problématique qui persiste, celle de la .

 

Dans le monde des cryptos, le célèbre Satoshi Nakamoto a déjoué ce casse-tête en mettant en œuvre le principe du proof of work. Cependant, la peur d’une attaque 51 % est toujours tapie dans l’ombre.

 

Face à cette préoccupation, certains chercheurs ont décidé de passer à l’action. Ils ont pris l’initiative d’essayer de déterminer le coût potentiel d’une attaque 51%, histoire de voir si un tel scénario serait même économiquement réalisable.

Évaluation des risques : Bitcoin et Ethereum face à de potentielles attaques

Un trio d’expert, Lucas Nuzzi, Kyle Waters et Matias Andrade, a publié les conclusions de leur recherche intitulée « Breaking BFT: Quantifying the Cost to Attack Bitcoin and Ethereum » le Jeudi 15 février. L’ambition de cette étude est claire : évaluer le coût financier d’une attaque compromise contre les consensus Bitcoin et Ethereum.

Ils ont développé une formule ingénieuse pour calculer le coût total de l’attaque (TCA), qui comprend les dépenses initiales ainsi que les coûts opérationnels pour lancer et gérer l’attaque.

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Bitcoin : Un réseau robuste mais pas inattaquable

En dépit de son expansion majeure, Bitcoin n’est pas à l’abri d’un éventuel dysfonctionnement. Par exemple, et malgré l’immensité des coûts, une nation pourrait investir massivement pour acquérir 51 % du hashrate et tenter de déstabiliser Bitcoin.

L’équipe de chercheurs a examiné cette hypothèse. À titre illustratif, il faudrait contrôler près de 7 millions de machines de minage ASIC pour atteindre 51 % de la puissance de calcul de Bitcoin.

Toutefois, Lucas Nuzzi souligne un obstacle significatif à cette approche – l’achat de tant d’ASICS. Dans certains cas, le coût pourrait atteindre 20 milliards de dollars.

Et si la puissance hiérarchique d’un État se mettait dans la manufacture d’ASICs pour orchestrer une attaque ? Même dans ce cas, la facture serait exorbitante.

« Dans ce scénario loufoque, l’attaquant débourserait plus de 20 milliards de dollars en frais de production pour fabriquer près de 40 millions de S9. Il est peu probable que l’attaquant ne rencontre pas de contraintes liées à la disponibilité des microprocesseurs dans ce scénario. »

En somme, pour acquérir les 7 millions d’ASICs nécessaires, il faudrait débourser environs 3,5 milliards de dollars, sans considérer la facture énergétique pour alimenter ces machines.

Les chercheurs estiment que l’électricité nécessaire pour faire fonctionner ces machines coûterait à l’attaquant 1,5 million de dollars par heure.

Ethereum : À la merci d’un validateur ?

Quant au réseau Ethereum et son système de proof of stake, il est potentiellement vulnérable si un validateur atteint 34 % du réseau.

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En clair, pour lancer une attaque, notre agresseur potentiel devrait réunir 34 % de tous les ETH déposés en staking. En date du 31 décembre 2023, 28,8 millions d’ETH étaient en staking. Donc, pour orchestrer une attaque de ce genre, il faut détenir au moins 9,8 millions d’ETH, l’équivalent de 22,3 milliards de dollars.

Mais il y a un hic :

« Tout comme pour les ASIC Bitcoin, l’ETH en jeu n’est pas disponible à l’achat. Un attaquant ne pourrait pas acheter 34 % des ETH en staking pour lancer une attaque sur le réseau. »

En y ajoutant le fait que le marché n’a pas une liquidité suffisante. Comme le précise l’étude :

« Pour réussir à « casser » Ethereum à mesure que le seuil est repoussé, l’attaquant devrait rassembler 15,09 millions d’ETH ce jour-là. Ce qui est supérieur au total des ETH détenus par les échanges recensés par Coin Metrics (Bitfinex, Bitstamp, BitMEX, Binance, Bittrex, Gemini, Huobi et Kraken). »

En sus, il faudrait que ces validateurs puissent rejoindre le réseau. Or, Ethereum dispose d’une limite quant au nombre de validateurs pouvant s’ajouter au système à chaque epoch. Selon l’étude, il faudrait 37 493 epochs, soit 166 jours, pour tous les validateurs de l’attaquant aient accès au réseau.

Les LSD (Liquid Staking Derivatives) sous le microscope

En raison de la popularité grandissante du liquid staking sur Ethereum, notablement propulsée par Lido, on s’interroge sur l’impact potentiellement négatif de ce projet sur Ethereum.

Lorsqu’on s’inquiète d’une attaque à 34 %, plusieurs facteurs rassurent. D’une part, les titulaires de jetons stETH n’ont pas le pouvoir d’influencer la production de blocs. Ainsi, même en possédant la totalité des stETH, vous ne deviendriez pas maître du protocole.

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Cependant, la gouvernance de Lido pourrait influencer. Environ 36 entités participent actuellement au staking sur Lido, sélectionnées par la gouvernance du protocole. Une attaque à l’encontre de cette gouvernance pourrait être une passerelle vers une attaque contre Ethereum. Heureusement, Lido prévoit de mette en place une technologie de « Distributed Validator » dans l’année à venir.

Un cirque attaque contre Bitcoin et Ethereum : vaut-il la peine de s’inquiéter ?

Détendez-vous, les férus de crypto ! L’étude avancée suggère que Bitcoin et Ethereum sont loin d’être menacés, bien au contraire.

« À en croire l’ensemble des données, à la fois Bitcoin et Ethereum se renforcent progressivement, construisant chaque jour un rempart contre les éventuelles attaques. »

Ce qui est intéressant à noter, c’est l’augmentation astronomique des coûts liés à une attaque potentielle sur ces cryptomonnaies. Nos intrépides analystes nous précisent que les coûts pour une attaque sur Bitcoin, comparables à un fast-food en 2019 avec moins d’un milliard de dollars à l’heure, ont désormais grimpé à une addition de restaurant gastronomique entre 5 et 20 milliards de dollars !

Et l’Ethereum ? Le nombre d’ETH staké suit une tendance à la montée, rendant chaque tentative de déstabilisation plus difficile.

Ceci n’est pas un conseil en investissement. L’équipe de RevolutionMagazine ne pourra pas être tenue responsable de vos décisions financières.

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