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Au creux des débats agités de mercredi, notre cher Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, s’est fait entendre dans le grand brouhaha du gouvernement. Selon lui, une solution se dessine pour faire passer la loi en question. « Reprenons la version du Sénat » qu’il a jugé particulièrement stricte, a-t-il clairement suggéré.
Vous vous souvenez sûrement que notre gouvernement et le parti de droite sont encore en quête d’un compromis. C’est d’autant plus vrai lorsque Bruno Le Maire exprime son espoir. Il souhaite que les LR s’ouvrent à la possibilité de modifications concernant l’AME (aide médicale d’État) et les conditions d’accès aux aides sociales pour les étrangers. Deux thèmes que le Sénat de droite avait souhaité restreindre.
Et si Bruno Le Maire a son mot à dire, c’est probablement parce qu’il croit qu’il n’y a que deux façons de se sortir de cette impasse. La première est plutôt simple : il voudrait que la majorité admette sa défaite après l’adoption de la motion de rejet à l’Assemblée lundi. La deuxième est un peu plus délicate. Il s’agit de l’invite qu’il adresse aux LR, les vrais gagnants dans cette histoire. Il leur demande de faire preuve d’un peu de « mansuétude » dans les pourparlers.
Un équilibre délicat à trouver
Prenez un peu d’optimisme à la Bruno Le Maire ! Nos sept députés et sept sénateurs partent à la chasse au compromis ce lundi à 17h. Ils espèrent dénicher une solution aux crispations autour de ce fameux texte. Bruno Le Maire, avec son énergie habituelle, s’est exclamé : « Je suis peut-être optimiste, mais je pense qu’une voie est trouvable ». Restons donc confiants, chers lecteurs.
Les répliques fusent
À peine la réplique du ministre de l’Économie avait-elle fini de provoquer des remous, que le retentissant Olivier Faure, la tête de liste du parti socialiste, a ajouté son grain de sel. Barbouillant nos écrans avec le tweet suivant : « Ce gouvernement a comme seule ligne rouge l’adoption d’un projet de loi. Qu’importe le contenu. Qu’importe la surenchère xénophobe ».
Un dialogue pas si facile
Pendant ce temps, Élisabeth Borne, notre Première ministre, a entamé un ballet délicat de négociations avec les Républicains. Ils sont clairement accrochés à l’édition sénatoriale du texte, comme une moule à son rocher. Cependant, n’oublions pas nos macronistes, qui souhaitent combiner fermeté et régularisations de travailleurs sans papiers dans le texte, selon le célèbre « en même temps ». Un véritable exercice d’équilibriste à accomplir pour notre Première ministre !
Source : AFP
