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- Le gouvernement annonce une nouvelle stratégie de lutte contre la pauvreté
- Le gouvernement dévoile sa stratégie pour lutter contre la pauvreté
- Un pacte pour lutter contre la pauvreté : des mesures encore insuffisantes selon les associations
- Des associations en difficulté face à l’inflation : un cri d’alarme
Le gouvernement annonce une nouvelle stratégie de lutte contre la pauvreté
Bonne nouvelle ! Le gouvernement va enfin s’attaquer à la pauvreté. Après huit mois de reports successifs, la nouvelle stratégie de lutte contre la pauvreté sera dévoilée ce lundi 18 septembre.
Les grands axes de ce « pacte des solidarités » sont déjà connus. Le gouvernement compte mettre en place des mesures concrètes pour réduire la pauvreté, lutter contre la grande exclusion et éviter que la transition écologique ne pèse trop sur les plus démunis.
En plus de cela, d’autres volets sont prévus pour lutter contre la stigmatisation des plus pauvres, adapter les politiques publiques aux territoires ruraux ainsi qu’aux départements d’outre-mer, et simplifier les relations avec les associations.
Le gouvernement dévoile sa stratégie pour lutter contre la pauvreté
Le moment tant attendu est enfin arrivé ! Le gouvernement a finalement dévoilé sa nouvelle stratégie de lutte contre la pauvreté, après plusieurs mois de reports. Cette annonce promet de mettre en place des mesures concrètes pour réduire la pauvreté, combattre l’exclusion sociale et protéger les plus démunis de l’impact de la transition écologique.
Les détails de ce « pacte des solidarités » ont été révélés lors d’une conférence tenue le lundi 18 septembre. En plus de cela, d’autres volets sont prévus pour combattre la stigmatisation des personnes les plus pauvres, adapter les politiques publiques aux zones rurales et d’outre-mer, et simplifier les relations avec les associations.
Cependant, certains acteurs associatifs restent prudents quant à l’ambition réelle de ce plan. Selon Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), « il faut que le gouvernement montre qu’il prend véritablement en compte la situation de pauvreté et de précarité ». Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, ajoute sobrement que « pour l’instant, nous n’avons pas de signaux qui montrent une ambition énorme ». Même son de cloche du côté syndical, avec Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, qui espère que ce plan sera « un véritable plan de solidarité et non pas un plan de charité ».
Un pacte pour lutter contre la pauvreté : des mesures encore insuffisantes selon les associations
Le gouvernement a dévoilé sa stratégie de lutte contre la pauvreté avec plusieurs mesures déjà annoncées. Parmi elles, la création d’un « passe colo » pour les enfants de CM2 afin de leur offrir des vacances enrichissantes, l’ouverture des collèges jusqu’à 18 heures pour combattre les inégalités scolaires et la création de 200 000 places de crèches d’ici à 2030. De plus, les « territoires zéro non-recours » seront mis en place pour identifier les personnes qui ne font pas valoir leurs droits sociaux. Le plan « Logement d’abord » accompagnera également les personnes sans domicile vers un logement stable.
Ces mesures sont saluées comme allant « dans le bon sens ». Cependant, les associations de lutte contre la précarité jugent ces mesures « largement insuffisantes ». Elles réclament notamment une revalorisation des minima sociaux, une augmentation des aides au logement, la fin des fermetures de places en hébergement d’urgence et la régularisation des travailleurs étrangers dans les secteurs en tension.
Des associations en difficulté face à l’inflation : un cri d’alarme
La pauvreté frappe environ 9,2 millions de personnes en France, soit près de 15 % de la population, selon les données de l’Insee. Avec un seuil de pauvreté fixé à 60 % du niveau de vie médian de la population, plus d’une personne sur 10 doit faire des sacrifices concernant le chauffage, l’alimentation, ainsi que divers produits et services.
Dans ce contexte préoccupant, marqué également par une inflation élevée, les demandes d’aide alimentaire ne cessent d’affluer auprès des associations, qui se retrouvent ainsi au bord de la rupture. C’est le cas, par exemple, des qui ont récemment lancé un cri d’alarme.
Le précédent plan de lutte contre la pauvreté, lancé en 2018 et doté de 8 milliards d’euros sur quatre ans, comportait différentes mesures, dont des « bonus mixité » attribués aux crèches accueillant davantage d’enfants défavorisés dans les quartiers sensibles, la mise en place de petits déjeuners gratuits dans les écoles des zones prioritaires, ou encore la création d’un « revenu universel d’activité », qui n’a finalement pas vu le jour.
Source : AFP