Ouille, la, Apple risque de débourser pas mal de sous ! D’après l’info qu’a glanée le Financial Times, la Commission européenne nous laisse entendre qu’un gros chèque pourrait être émis pour combler un manque à gagner d’un peu plus de 500 millions d’euros. C’est quoi tout ça ? Et bien, on se rappelle peut-être de l’énième rixe entre Apple et Spotify, quand le géant du streaming musical a claqué la porte du App Store en hurlant au scandale en 2019. Spotify accusait Apple de, quoi déjà ? Ah oui, jouer les cartel en gonflant les prix et étouffant la concurrence… en l’occurrence, Spotify, qui cherchait à communiquer avec ses fans qui surfent sur leur iPhone ou iPad.
Du coup, la Commission européenne, qui n’aime pas qu’on joue avec ses règles, donnerait (sans rire) raison à Spotify et traînerait Apple aux abords de l’amende. Et c’est qui qui va chercher ? La décision, peut-être, serait annoncée avec la fraîcheur du mois de mars.
« Alors que Apple laisse les gens s’abonner à des services de streaming partout sauf chez eux, ces règles du même Apple empêchent les développeurs de dire aux utilisateurs qu’ils peuvent trouver mieux marché ailleurs », avait lancé la Commission en avril 2021 avec tout le ton du juge bourru.
Mais attention, comme on dit, pas de fumée sans feu. En attendant la résolution de cette sale histoire, on se méfie et on attend la version finale en mode : « Tout va bien, la vie continue. »
Oh, les changements chez Apple !
Bien sûr, ça fait des années qu’on nous annonce des bouleversements chez Apple, entre 2019 et 2024. Ainsi, à partir de la seconde moitié de 2021, les programmeurs peuvent dorénavant informer les utilisateurs de l’option de payer moins cher certains abonnements en évitant les paiements via l’App Store. Préférez, par exemple, régler directement sur le web.
En 2020, la société a annoncé réduire la commission de l’App Store pour les petites structures gagnant moins d’un million de dollars par an – passant d’un pourcentage de 30 % à 15 %.
Et pour se conformer aux normes du Digital Markets Act en vigueur dans l’UE à partir de mars, Apple a relaxé certaines règles pesant sur les développeurs, qui pourront distribuer leurs applications sur des plateformes concurrentes de l’App Store. La firme a également ouvert le module NFC de l’iPhone aux concurrents d’Apple Pay pour les paiements mobiles. Les navigateurs ne seront plus contraints d’utiliser WebKit, la technologie de chez Apple, sur iPhone.