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- Estimée agence de notation Moody’s, elle émet des doutes sur l’économie française
- Alarme sur un optimisme débordant !
- La ligne de déficit 2027 semble s’éloigner, selon Moody’s
- Un optimisme budgétaire vu comme une menace par Moody’s
- La tension monte autour de la dette publique française selon Moody’s
- Addition salée : des intérêts plus élevés sur la dette
- Une cible de déficit pour 2024 mise à mal par Moody’s
- Le rouleau compresseur Moody’s ébranle les plans de désendettement du gouvernement
Estimée agence de notation Moody’s, elle émet des doutes sur l’économie française
Plongez-vous dans une critique à couteaux tirés où l’agence de notation Moody’s remet en jeu les anticipations budgétaires de l’Etat français. Cette agence extrêmement influente ne croit pas vraiment à la possibilité que notre chère France puisse ramener son déficit public sous les fameux 3% d’ici à l’échéance de 2027. Un objectif fixé pourtant dans le plan pluriannuel.
Alarme sur un optimisme débordant !
Mais attendez, il y a encore plus ! Moody’s ne se limite pas à exprimer des doutes, oh non, elle prévient aussi des menaces potentielles liées à une stratégie économique jugée un tantinet trop rose.
La ligne de déficit 2027 semble s’éloigner, selon Moody’s
Imaginez-vous dans la peau de Bruno Le Maire. Vous pensez peut-être à donner à notre belle France une marge de manoeuvre économique en maintenant le déficit économique prévu pour 2023 à 5,5% du PIB. Vous visez une baisse jusqu’à 3% en 2027, armé de votre « détermination totale ». Cependant, Moody’s n’est pas tout à fait d’accord avec cette perspective idyllique.
Moody’s, cet observatoire gigantesque de l’économie mondiale, souligne l’ambiguïté de la situation. Pour eux, atteindre la ligne de déficit tant rêvée est devenue une véritable partie de tetris économique ! Ils sont dubitatifs sur l’effet des 10 milliards d’euros d’économies prévues pour 2024. Les fleurs ne repoussent pas aussi vite dans le jardin public des comptes, selon Moody’s…
Un optimisme budgétaire vu comme une menace par Moody’s
Décollons un instant nos lunettes roses et prenons celles de Moody’s. Ses analystes critiquent sans filtre les « hypothèses économiques et recettes optimistes » qui ont mené à un déficit 2023 supérieur de 15,8 milliards aux prévisions initiales. Selon eux, une telle distorsion illustre les risques cachés derrière le programme budgétaire de l’Etat.
La tension monte autour de la dette publique française selon Moody’s
Imaginez-vous un moment dans les couloirs de Moody’s. Ici, l’obsession est claire : la dette publique française. Cette montagne de dettes, qui semblerait selon l’agence augmenter à un rythme de tortue à partir de 2024, menace d’écraser l’économie française sous des frais inconnus depuis plus de deux décennies.
Addition salée : des intérêts plus élevés sur la dette
Regardons la chose d’un autre angle. Les taux d’intérêt augmentent, rendant la dette plus chère. C’est ce qu’on appelle un cercle vicieux, que le gouvernement tentait d’apaiser en espérant des finances publiques nettoyées à la fin du quinquennat. Oui, vous l’avez compris, cette situation est loin d’être une promenade dans un jardin fleuri.
Une cible de déficit pour 2024 mise à mal par Moody’s
Et les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent pas là. Selon le gourou de l’économie qu’est Moody’s, il serait quasiment impossible d’atteindre l’objectif de 4,4% de déficit en 2024, en dépit des économies prévues. Comme à son habitude, l’agence tient à rappeler qu’une diminution d’un pourcentage en une année n’a été accomplie qu’une seule fois depuis le début du siècle, sauf circonstances exceptionnelles.
Le rouleau compresseur Moody’s ébranle les plans de désendettement du gouvernement
C’est donc un véritable coup de poing économique que lance Moody’s. Plus les critiques acerbes sur le possible manque de réalisme des prévisions budgétaires s’enchaînent, plus la confiance dans l’action gouvernementale s’effrite comme une pâte brisée mal réalisée. Le gros souci, c’est que la crainte d’une dette encore plus lourde dans le futur se renforce. Double peine pour le gouvernement : il va falloir mettre les bouchées doubles, sous peine de voir la note de crédit française se dégrader.
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