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- L’offensive promise contre Rafah en l’absence de la libération des otages
- Déclaration du ministre israélien Benny Gantz
- L’engagement audacieux pour « une victoire complète »
- Plan d’offensive coordonnée de Benny Gantz
- Opposition ferme contre une action militaire par Macron et al-Sissi
- Le procès d’occupation s’ouvre à La Haye
- Washington balançant entre soutien et menace face à un nouveau projet de résolution
L’offensive promise contre Rafah en l’absence de la libération des otages
Un ultimatum en forme de déclaration est ce dont il s’agit ici. Si les otages israéliens détenus à Gaza n’obtiennent pas leur liberté avant le début du ramadan, a annoncé que Rafah serait la cible d’une offensive. C’est une déclaration qui a suscité une inquiétude grandissante parmi certains membres de la communauté internationale. Leur préoccupation majeure est centrée autour des retombées potentiellement désastreuses qu’une opération militaire pourrait avoir sur , qui se trouve à la frontière de l’Égypte.
Déclaration du ministre israélien Benny Gantz
« Si, d’ici au ramadan, les otages ne sont pas à la maison, les combats continueront partout, y compris dans la région de Rafah », a déclaré Benny Gantz, le ministre israélien. Membre du cabinet de guerre de Benyamin Netanyahou, son discours a résonné dimanche à Jérusalem. « Le a le choix. Ils peuvent se rendre, libérer les otages, et les civils de Gaza pourront ainsi célébrer la fête du ramadan », a poursuivi l’ancien chef de l’armée. Pour rappel, le ramadan, reconnu comme le mois saint des musulmans, devrait commencer autour du 10 mars.
L’engagement audacieux pour « une victoire complète »
Alarmé par l’implication et l’annonce imminente d’une possible intervention à Rafah de la part de Benyamin Netanyahou, le monde entier s’est exprimé, Washington n’étant pas le moindre. Le Premier ministre israélien, mentionnant sa profonde résistance à toute forme de réticence à la guerre, s’est adressé aux journalistes samedi. « Quiconque veut nous empêcher de mener une opération à Rafah nous dit en fait de perdre la guerre. Je ne vais pas céder à cela », se vante-t-il, avant d’insister sur l’importance d’une « victoire totale » contre le Hamas le lendemain.
Plan d’offensive coordonnée de Benny Gantz
« En facilitant l’évacuation des civils » pour « minimiser […] autant que possible » les dégâts collatéraux, Benny Gantz, le ministre israélien, a souligné la nécessité d’une approche unifiée et construite autour d’un dialogue ouvert avec les « partenaires américains et égyptiens ».
Opposition ferme contre une action militaire par Macron et al-Sissi
Khan Younès, Rafah et d’autres zones du territoire palestinien ont été soumis à des attaques aériennes israéliennes, qui ont entraîné 127 pertes de vie en une journée, comme le déclare le ministère de la Santé du Hamas dimanche – bien que la validité de ce bilan reste à prouver. Dans le même temps, une condamnation absolue d’une initiative militaire ainsi que de tout « déplacement forcé de populations » vers l’Égypte a été affirmée par le président français, Emmanuel Macron, et son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, selon un communiqué de Paris dimanche.
Le procès d’occupation s’ouvre à La Haye
Les répercussions juridiques de l’occupation des territoires palestiniens par Israël depuis 1967 vont être examinées, dès ce lundi, par la Cour internationale de justice à La Haye, représentant une démarche s’inscrivant dans le cadre d’une requête de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Washington balançant entre soutien et menace face à un nouveau projet de résolution
Pour sa part, les États-Unis, principaux partisans d’Israël, ont manifesté leur intention de contrarier un nouveau projet de résolution demandant un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. L’argument utilisé par Washington est que ce vote pourrait entraver les négociations en cours, qui impliquent des médiateurs américains, égyptiens et qataris, visant à obtenir une trêve et la libération des otages. Cette préoccupation intervient malgré les propos du Premier ministre qatari, Mohammed ben Abderrahmane al-Thani, qualifiant ces pourparlers de « pas très prometteurs » lors de sa déclaration samedi.
Source : AFP