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Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a appelé la mairie de la ville de Paris à agir pour trouver une solution rapide à la situation actuelle. Depuis plusieurs jours, les travailleurs municipaux ont cessé le travail, entraînant des perturbations importantes dans les services de la ville. Face à cette situation, le ministre a estimé qu’il était impératif que les autorités locales agissent pour garantir la continuité des services publics et pour répondre aux revendications des grévistes.
Pourquoi les éboueurs sont ils en grève ?
Les éboueurs sont actuellement en grève en raison de la réforme des retraites proposée par le gouvernement. Cette réforme suscite de nombreuses craintes chez les travailleurs, qui redoutent une diminution de leurs droits à la retraite. Le décalage du départ à la retraite à l’âge de 63 ans a déplu à un grand nombre de personnes. Les éboueurs ont donc décidé de faire grève pour protester contre cette réforme, qui pourrait avoir des conséquences néfastes sur leur avenir et celui de leur famille. Depuis que la grève a commencé, il y a des dizaines de tonnes de déchets qui s’amassent dans Paris.
Gérald Darmanin passe à l’action pour régler le problème
Selon les sources journalistiques, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a demandé à la mairie de Paris d’agir rapidement pour mettre fin à la grève des éboueurs qui dure depuis plus de 10 jours. Darmanin a exprimé sa préoccupation face à la montagne de déchets qui s’accumule dans les rues de Paris, créant un risque sanitaire pour les citoyens.
Le ministre a également souligné l’impact économique de la grève, qui coûte chaque jour des millions d’euros à la ville. Gérald Darmanin a appelé la mairie à ouvrir des négociations avec les syndicats des éboueurs pour résoudre le conflit rapidement. La présence de rats inquiète aussi beaucoup Anne Hidalgo, maire de Paris qui avait beaucoup travaillé à rendre sa ville plus propre et qui voit ses efforts anéantis.
La mairie de Paris s’est positionnée en faveur de la grève des éboueurs, qui gèrent le ramassage des ordures ménagères dans la moitié des arrondissements. Cependant, le gouvernement a attaqué cette position. Le ministre des Transports, Clément Beaune, a déclaré sur France 2 qu’il attendait de la maire de Paris « qu’elle prenne des mesures concrètes comme la mutualisation du ramassage et du stockage entre arrondissements, voire la réquisition ».
Emmanuel Grégoire, adjoint à la maire de Paris, a répondu que la réquisition était une compétence de l’État sur un problème créé par l’État. La Ville met en place des mesures palliatives, a-t-il ajouté, assurant que c’était plus que le service minimum qui était assuré avec 23 000 tonnes ramassées sur 30 000 en dix jours. La mairie a reconnu avoir recours à des agents privés sur des urgences absolues.
Les éboueurs réclament l’annulation de la réforme des retraites proposée par le président Emmanuel Macron.
